Coluche était double, totalement schizophrène, bipolaire. "Je cohabite avec une charogne", disait, je crois, sainte Thérèse d'Avila. Coluche cohabitait avec une charogne. Il était le beauf, ce n'était pas un sale con, mais un beauf – à l'époque on disait "poujadiste" –, et aussi un libertaire. Un révolutionnaire. Vulgaire et tendre, autoritaire et généreux.