Toute chair n'est pas venaison.
Proverbe Français
Ah ! descendre les cheveux en bas, les membres à l'abandon dans la blancheur du rapide. De quels cordiaux disposez vous ? J'ai besoin d'une troisième main, comme un oiseau, que les autres n'endorment pas.
André Breton
Vous chantez comme une vieille péripat. Comme les professionnelles qui font l'amour sans prendre de plaisir.
André Manoukian
Celui qui se croit aimé avec le bâton à toutes les chances d'aimer avec le bâton à son tour.
Camilla Läckberg
La solitude ne se partage pas, ou alors avec la mort.
Caryl Férey
Toutes les choses doivent être communes aux amis.
Cicéron
Est-ce que je ne vous ai pas dit cent fois que j'étais éternel ; est-ce que jusqu'à présent cela n'est pas vrai ? N'allez pas prendre cela pour un mensonge officieux ; c'est la pure vérité. J'ai bien ouï dire qu'on mourrait ; mais je n'en crois rien...
Denis Diderot
Une femme d'ordinaire est pleine de crainte, lâche au combat et à la vue du fer ; mais quand on attente aux droits de sa couche, il n'y a pas d'âme plus altérée de sang.
Euripide
Je crois à l'effort persistant et continu plus qu'aux coups de collier sans lendemain.
Jacques Barrot
Tout médisant est prophète en ce monde.
Jean de La Fontaine
Un moment a changé ce courage inflexible. Le lion rugissant est un agneau paisible.
Jean Racine
Le souverain arrive à quatre pattes en faisant avec sa bouche le bruit des sabots au trot suivi d'un hennissement.
Jean Teulé
J'aurais détesté la grande réputation : j'aime trop ma tranquillité. Comme la grande production : j'aime trop mon loisir.
Paul Léautaud
L'épithète est dépréciée. L'inflation de la publicité a fait tomber à rien la puissance des adjectifs les plus forts. La louange et même l'injure sont dans la détresse on doit se fatiguer à chercher de quoi glorifier ou insulter les gens !
Paul Valéry
Le voleur qui ne se laisse pas surprendre passe pour le plus honnête des hommes.
Proverbe Turc
C'est alors que je vis le Pendule. La sphère, mobile à l'extrémité d'un long fil fixé à la voûte du choeur, décrivait ses amples oscillations avec une isochrone majesté.
Umberto Eco