Force n'est pas droit.
Proverbe Français
Je voudrais pas mourir Sans qu'on ait inventé Les roses éternelles La journée de deux heures.
Boris Vian
Il est remarquable l'état de celui qui n'éprouve pas la tentation de ce qu'il ne fait pas ; et non pas l'état de celui qui est tenté et qui renonce. En termes réalistes, le premier est la paix et le second, le déchirement.
Cesare Pavese
On passe tant d'heures dans la vie à remettre à plus tard ce qui doit faire souffrir ; on ne perd jamais à surseoir.
Graham Greene
De tous les amours, l'amour maternel est le plus harmonieux. C'est le parfait équilibre de soi-même en autrui.
Jacqueline Mabit
Les vacances : des loisirs qui se répètent.
Jean Adrian
Toutes les fois que la fatalité se prépare à crever sur un point de la terre, elle l'encombre d'uniformes. C'est sa façon d'être congestionnée.
Jean Giraudoux
On pourrait cependant, pour élaguer un peu les tortillages et les amphigouris, obliger tout harangueur à énoncer au commencement de son discours la proposition qu'il veut faire...
Jean-Jacques Rousseau
Ce que je recherche avant tout dans un roman, ce sont des curiosités de phrase. C'est dire que les romans étrangers, même russe, même Tolstoï, me sont insupportables.
Jules Renard
Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune.
Manon Roland
Ce pays de fossoyeurs de talents qu'est la France, où l'on est accoutumé à enterrer les vivants, à cultiver les morts et à entretenir les morts-nés, n'offre aucun débouché à un artiste : ici, on devrait mourir d'abord et vivre ensuite.
Maurice Roche
La montagne en travail enfante une souris.
Nicolas Boileau
L'homme qui habite le rez-de-chaussée doit être autant à la hauteur de sa tâche que le locataire du sixième étage.
Pierre Dac
Comment le désir de voir et d'aimer peut-il naître sans la protection de la connaissance, éventuellement par pure ignorance ?
Pierre-Henri Jeudy
Les rues de Tolède sont extrêmement étroites ; l'on pourrait se donner la main d'une fenêtre à l'autre.
Théophile Gautier
La vie, c'est d'abord un vif flamboiement de rêves, puis une terne lumière faite de ternes heures, jusqu'à ce que la vieillesse amène à nouveau le vif flamboiement.
William Butler Yeats