Il revint sur ses pas et apprit avec un vif intérêt qu'il pouvait conserver son bifton, toujours valable pour le voyage à Paris.
Raymond Queneau
J'ai trop connu ce qu'on est convenu d'appeler la vie, pour n'avoir pas trouvé au fond de cette mer le mépris de ce qu'on aperçoit à la surface.
Alfred de Musset
Les puissants supportent mal que les pauvres aient de l'esprit. Dans cette société, il est de règle de porter un masque pour cacher ses sentiments. Jouez donc les naïves et les ingénues. On trouve les têtes de linotte charmantes, alors qu'on se méfie des jeunes filles intelligentes.
Annie Jay
Celui qui progresse ne blâme personne, ne loue personne, ne critique personne, n'incrimine personne. Il ne dit rien, ni de son importance, ni de son savoir.
Épictète
Une partie d'Echecs est une danse de mort où les pièces virevoltent sur les cases.
Francis Szpiner
Une foule d'aspirations confuses, que je croyais mortes depuis longtemps, font en moi un bruissement de ruche.
François Mauriac
Alors commencèrent trois mois d'ennui. Comme il n'avait aucun travail, son désoeuvrement renforçait sa tristesse.
Gustave Flaubert
Le héros n'est pas celui qui se précipite dans une belle mort ; c'est celui qui se compose une belle vie.
Jean Giono
Le stylo à billes, c'était le cheval de Troie gros des quatre cavaliers de l'Apocalypse, une sorte de Babel terminal où s'anéantiraient la langue et le monde. Car la langue était de l'ordre de la Création, c'est à dire du divin. Le sort de l'humanité tenait en équilibre sur la pointe d'une plume Sergent-major.
Jean Rouaud
Je suis un misanthrope mondain, un solitaire bavard.
Jean-Pierre Marielle
Il est aisé de tromper les plus habiles, en leur proposant des choses qui passent leur esprit et qui intéressent leur coeur.
Luc de Clapiers
La vie est une lutte de pouvoir où chacun se dispute l'intérieur de l'assiette.
Pete Dexter
Refuser, et donner tard, même chose.
Proverbe Espagnol
Trop grande hâte retarde.
Proverbe Français
La mort est un miroir dans lequel se reflète l'entière signification de la vie.
Sogyal Rinpoché
Nous naissons, nous vivons, bergère, Nous mourons sans savoir comment ; Chacun est parti du néant : Où va-t-il ? Dieu le sait, ma chère.
Voltaire