Le vipereau restera froid jusqu'à la mort nombreuse, car, n'étant d'aucune paroisse, il est meurtrier devant toutes.
René Char
La mémoire est aussi un tombeau.
Claire France
Respectez vos efforts, respectez-vous. Le respect de soi conduit à l'auto-discipline. Lorsque vous avez les deux fermement sous votre ceinture, c'est le vrai pouvoir.
Clint Eastwood
Les paroles de la bouche D'une personne ne font pas la force.
Conte Béti
Ce qui est en jeu, dans l'érotisme, c'est toujours une dissolution des formes constituées.
Georges Bataille
La vie est un exil : chaque homme vit en lui-même comme en pays étranger.
Jean Éthier-Blais
A midi, le boulanger chargea son four en plein avec des fagots de chêne bien sec.
Jean Giono
L'homme meurt si on le prive de pain, mais il dépérit et se fane en l'absence de rêves.
Jón Kalman Stefánsson
La vieillesse n'est qu'une certaine idée que les autres se font de vous.
Joseph Rudel-Tessier
Toutes les fois qu'on attend le retour de l'ordre, on ne peut se tromper que sur la date.
Louis de Bonald
La littérature érotique pèche souvent par un excès de métaphores ridicules. Elle joue sur l'interdit et accumule les fantasmes.
Michel Houellebecq
Qu'est-ce que la beauté ? dit Franz et il pensa tout à coup à un vernissage auquel il avait dû récemment assister aux côtés de sa femme. La vanité infinie des discours et des mots, la vanité de la culture, la vanité de l'art.
Milan Kundera
Aujourd'hui, la grève est inéluctable puisqu'on ne saurait exiger tant qu'on travaille le paiement des jours où l'on n'a rien fait.
Philippe Bouvard
Quand j'avais compté mes 150 "2CV", et que ma journée d'homme-chaîne terminée je rentrais m'affaler chez moi comme une masse, je n'avais plus la force de penser grand-chose, mais au moins je donnais un contenu précis au concept de plus-value.
Robert Linhart
De tout temps, le désir le plus important a été le désir de rencontres. Rencontres avec l'autre, avec Dieu, entre les sexes.
Theodore Zeldin
Le peuple donne son sang et son argent, moyennant quoi on le mène. Un guide lui est nécessaire.
Victor Hugo