Dix-sept ans ont passé depuis que j'ai écrit cette préface. Elle m'a valu bien des injures. Je ne les regrette point. Je leur dois d'avoir appris qu'il faut avoir un singulier courage pour dire simplement ce qui est. Paris ne pouvait pour tant ignorer que "Batouala" n'avait fait qu'effleurer une vérité qu'on n'a jamais tenue à connaître à fond