Peut-être l'amour n'est-il au demeurant, qu'un mirage, un jeu trompeur de la lumière et de l'esprit ?
Ringuet
Une mère ne meurt jamais car on l'appelera toujours "maman".
André Lévy
La tragédie moderne, c'est le moi en contact avec le monde.
André Suarès
L'Eternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
Bible
A quoi bon lutter pour paraître ? A quoi bon mettre toutes ses forces à se montrer sociale et agréable ?
David Foenkinos
A chaque rencontre, une nouvelle histoire s'écrit. C'est là que réside le plus étonnant mystère de l'aventure humaine.
Edouard Zarifian
Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s'insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les besoins qui ont créé le mot lui-même.
Henri Bergson
Tant il conduit aiséement, et par une voye plaine et unie, ce qu'il prend à demonstrer.
Jacques Amyot
Tu es à moitié victime, à moitié complice, comme tout le monde.
Jean-Paul Sartre
Les animaux nous donnent une belle leçon de tenue : ils se cachent pour souffrir.
Marie Valyère
Hiroshima, mon amour... Quel étrange cri, disait Marguerite Yourcenar, à propos de ce titre de Marguerite Duras. Oui, Marguerite Duras, vous savez, l'apologiste sénile des infanticides ruraux... Marguerite Duras, qui n'a pas écrit que des conneries. Elle en a aussi filmé. Mais c'est vrai, quel étrange cri : Hiroshima, mon amour. Et pourquoi pas Auschwitz, mon loulou ?
Pierre Desproges
L'eau de la rivière coule sans attendre l'homme qui a soif.
Proverbe Africain
Il rendait sensible, évidente, l'aggravation régulière, ininterrompue, irrémédiable. Et il lui semblait suivre... la progression d'une anxiété clairvoyante, l'élaboration graduelle du diagnostic fatal.
Roger Martin du Gard
Les billets doux les plus significatifs sont ceux qu'il faut déchiffrer, la pudeur des femmes se réfugie dans l'illisible.
Victor Hugo
Des deux hommes qui ont dominé le dix-huitième siècle, Jean-Jacques a plus fait pour la révolution Voltaire pour la civilisation.
Les beautés s'estompent, les forces s'épuisent, les amours se fanent, les amis meurent.
Vincent Cespedes