Tout est bon pour la défense, excepté la lâcheté.
Robert Brasillach
Les plus méprisables des hommes, les faux amis par intérêts.
Axel Oxenstierna
Maintenant, ô Maître, tu peux congédier ton serviteur en paix, selon ta parole ; car de mes yeux j'ai vu le Salut que tu as préparé en faveur de tous les peuples, lumière qui se révélera aux païens et gloire d'Israël, ton peuple.
Bible
Est grand artiste celui qui construit amoralement un solide monde moral ; est grand amant celui qui apporte une extraordinaire intensité morale à chacun de ses univers érotiques pris isolément.
Cesare Pavese
Nous définirons donc la physiologie : la science qui a pour objet d'étudier les phénomènes des êtres vivants et de déterminer les conditions matérielles de leur manifestation.
Claude Bernard
Toute souffrance est causée par l'ignorance. Les gens infligent des souffrances aux autres dans la poursuite égoïste de leur bonheur ou de leur satisfaction.
Dalaï-lama
Nous serions bien plus savants si nous avions le courage de paraître plus souvent ignorants.
Félix Bogaerts
Réfléchis avec lenteur, mais exécute rapidement tes décisions.
Isocrate
Et si avoit sa voix un vigueur et fermeté telle, qu'elle ne se rompoit ny ne s'esclattoit jamais.
Jacques Amyot
Il me touche la joue avec ce geste tendre qui n'appartient qu'à lui, ce geste capable de me faire croire à la fois en Dieu, en Bouddha, en Mahomet, en Ganesha, en la Vierge Marie et toute la clique.
Jandy Nelson
Il me semble que l'empereur d'aujourd'hui traite un peu lestement les prêtres, les moines et les papes.
Jean Le Rond d'Alembert
Si tu veux de la lumière pour l'éternité, laisse ton cadavre aux vers luisants.
Robert Boudet
Il semble parfois au sujet amoureux qu'il est possédé par un démon de langage qui le pousse à se blesser lui-même et à s'expulser - selon un mot de Goethe - du paradis que, dans d'autres moments, la relation amoureuse constitue pour lui.
Roland Barthes
Sur les trottoirs de Peshawar, des femmes voilées emportées par un vent contraire.
Sylvain Tesson
Fumier : le monument aux morts du potager.
Les hommes couraient après un but et n'arrivaient pas à l'atteindre, tombaient amoureux et n'arrivaient pas à aimer, se rendaient quelque part et se plaignaient du voyage, voyaient le temps filer et craignaient de mourir avant d'être vieux, vieillissaient quand même et vivaient dans l'obsession de leur fin prochaine.
Yann Apperry