L'oeil étonné aperçoit les pics des Alpes, toujours couverts de neige, et leur austérité sévère lui rappelle des malheurs de la vie ce qu'il en faut pour accroître la volupté présente.
Stendhal
La croissance intellectuelle devrait commencer à la naissance et ne cesser qu'au décès.
Albert Einstein
Tu as eu le temps de voir ton métier entamé par la logique de ce monde marchand. Ouverture de l'école aux entreprises, adaptation d'un système périmé, les discours n'ont pas manqué. Les discours de la servitude ne font jamais défaut. Proposer la lecture de Fred Uhlman, c'était donner aux esprits un appui, le calme et la stupeur indispensable à toute pensée juste.
Christian Bobin
Qui ne veut pas ne peut pas ; qui le veut bien trouve les moyens.
Daniel Desbiens
Je me méfie pourtant de l'intuition, science de ceux qui bougent : le vrai savoir est sédentaire.
François Mitterrand
Les hommes sont toujours entre une ex et une future, car le présent ne les intéresse pas.
Frédéric Beigbeder
Demain j'aurai dormi dans l'odeur d'essence et le brinqueballement des camions.
J. M. G. Le Clézio
Il faut toujours faire de son mieux, même si ça ne rapporte que des haricots.
Jean Dutourd
Car je suis un homme, Jupiter, et chaque homme doit inventer son chemin. La nature a horreur de l'homme, et toi, toi, souverain des Dieux, toi aussi tu as les hommes en horreur.
Jean-Paul Sartre
Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée.
Jiddu Krishnamurti
On a besoin, pour vivre, de peu de vie. Il en faut beaucoup pour aimer.
Joseph Joubert
On ne connait aucun ennemi à Mr Shaw, mais tous ses amis le détestent cordialement.
Oscar Wilde
Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter.
Proverbe Chinois
Allah, Tu n'es que nuances et c'est pour ça que je T'aime.
Saphia Azzeddine
Les papilles du palais, convenablement excitées, s'imprégnaient d'une gorgée de ce nectar ; la langue la promenait autour des badigoinces et l'envoyait enfin au gosier avec un clappement approbatif.
Théophile Gautier
La vie est un rêve ; c'est le réveil qui nous tue.
Virginia Woolf