Qui sait mourir n'a plus de maître.
Sully Prudhomme
Pour faire quelque chose de bien, ça doit vous faire peur.
Angelina Jolie
Emporte-moi, wagon ! enlève-moi, frégate ! Loin ! loin ! ici la boue est faite de nos pleurs !
Charles Baudelaire
Tiberius le voulut surmonter en attentant ceste hardie entreprise et qui estoit de tres grande expectation.
Jacques Amyot
Toute ma vie j'avais chassé la femelle, sans me soucier du fait que tout ce qui a un cul à un bout porte des dents à l'autre...
Jim Thompson
Il faut toujours savoir d'où l'on parle. J'ai écrit en tant qu'intérimaire, ne sachant si j'allais être reconduit dans mes missions, pour consigner cette immense étrangeté ouvrière que je découvrais.
Joseph Ponthus
Pour des gens qui avaient roulé la guerre et les femmes ; et quelles femmes ! ce fut une sensation nouvelle que cette créature à qui, comme on dit avec une expression vulgaire, mais énergique, "on aurait donné le bon Dieu sans confession".
Jules Barbey d'Aurevilly
Au seuil de ce récit, l'auteur entend préciser qu'en publiant un "roman noir" moderne, il ne sacrifie nullement à une mode.
Léo Malet
De tout temps, le sens des mots s'est altéré ou dévalué ou compliqué. Feuilletez un dictionnaire étymologique, vous constaterez qu'au cours des siècles, un grand nombre d'entre eux ont désigné successivement des objets différents.
Marcel Aymé
Donnez-lui le loisir de se désattrister ; et quand ses déplaisirs prendront quelque allégeance, j'aurai soin d'en tirer d'abord votre assurance.
Molière
L'enfer de nos contemporains s'appelle la platitude. Le paradis qu'ils recherchent la plénitude. Il y a ceux qui ont vécu et ceux qui ont duré.
Pascal Bruckner
Toutes les modesties sont fausses et suspectes puisqu'il suffit de se prétendre modeste pour cesser de l'être sur-le-champ.
Philippe Bouvard
La communauté de malheur console les imbéciles.
Proverbe Espagnol
Le ciel se gagne, l'épée vaincue à la main.
Roger Nimier
La contemplation du temps est la clef de la vie humaine.
Simone Weil
On critique les morts pour les beautés et les vivants pour les défauts.
Victor Hugo