On se fourvoie complètement si l'on croit que l'autorité est plus forte et plus solide quand elle se fonde sur la force, que lorsqu'elle s'appuie sur l'affection
Térence
Le génie a horreur du consensus parce que, lorsque le consensus est atteint, la pensée s'arrête.
Albert Einstein
Air : substance nutritive fournie par une généreuse Providence pour engraisser les pauvres.
Ambrose Bierce
Les Mémoires ne sont jamais qu'à demi sincères, si grand que soit le souci de vérité : tout est toujours plus compliqué qu'on ne le dit. Peut-être même approche-t-on de plus près la vérité dans un roman.
André Gide
Souvent on compare la perte d'un amour à la perte d'un bras, d'une jambe, à une amputation, l'image est galvaudée mais elle est juste.
Christine Orban
La mémoire humaine, en nous rendant parfois les images d'un bonheur évanoui, fait l'office d'un ami fidèle, elle nous console. Puis elle nous encourage aux espérances de l'avenir par le spectacle de nos espérances accomplies.
Honoré de Balzac
Ces affections mélancoliques et vaporeuses de notre académicien avaient une cause secrète, mais qu'il n'avouait qu'à l'oreille d'un petit nombre d'amis ou d'amies.
Jean Le Rond d'Alembert
Enfin, vous voilà ! lui dit-elle, et ne voulant pas faire de cet enfin un reproche, elle ajouta ... "je vous attendais pour le thé".
Jules Barbey d'Aurevilly
C'est une patte de lapin destinée à porter chance. Pas au lapin, bien sûr...
Kate Atkinson
Malheur à l'imprudent de qui la confiance. Attend de l'étranger quelque sûre alliance.
Népomucène Lemercier
Pour savoir si vous tenez réellement à une chose : imaginez que vous ne l'avez plus. Et soyez attentif à la première réaction spontanée qui vous vient.
Patrick Bauwen
Une époque intéressante est toujours une époque énigmatique, qui ne promet guère de repos, de prospérité, de continuité, de sécurité.
Paul Valéry
Les femmes aiment beaucoup qu'on les appelle cruelles.
Pierre-Augustin Caron
Une abeille n'est pas un essaim.
Proverbe Anglais
L'incohérence n'existe pas, le désordre n'est qu'un ordre différent.
Robert Malaval
Considérer l'amoureuse comme un mets des dieux, un gâteau. Manger le gâteau, s'en régaler, encore et toujours, ne plus en pouvoir. Se guérir du gâteau par l'écoeurement sensuel.
Yann Queffélec