Il y a une sorte de magie à observer l'être aimé sans qu'il en ait conscience, comme si sans le toucher on lui prenait la main et que l'on lise dans son coeur. Il s'offre ainsi ingénument, à croire que, de manière irrationnelle, il concilie toutes les qualités qu'on lui attribue à l'aveuglette, la pureté du coeur, la tendresse de l'enfance.