Il y a deux manières de passionner la foule au théâtre : par le grand et par le vrai. Le grand prend les masses, le vrai saisit l'individu.
Victor Hugo
M. Georges Clemenceau a fait aussi un certain sort un mot barricade, un sort nouveau, en parlant de ceux qui sont de l'un et l'autre côté, qui ne sont pas du même côté de la barricade.
Charles Péguy
Tout ce que la femme habille de paroles est factice.
Dominique de Roux
Aucun besoin d'agir. L'action, dont on dit communément qu'elle est une affirmation, est, en vérité, la négation de tous les possibles moins un.
Édouard Herriot
Tout est profit à mourir plus tôt que plus tard.
Eschyle
Elle avait toujours soigneusement retenu mes critiques ; seules mes louanges glissaient sur elle comme de la neige.
Graham Greene
Alors il y aura un rire immense de désespoir quand les hommes verront ce vide, quand il faudra quitter la vie pour la mort ... pour la mort qui mange, qui a faim toujours.
Gustave Flaubert
Le rêve est un rébus.
Jacques Lacan
Chateaubriand me disait hier : "Il en est des idées comme de ces sources qu'on fait naître sous ses pas sans y penser en pressant la terre du pied." On les trouve en se promenant et en pensant à autre chose, pendant le chemin de la vie.
Joseph Joubert
Quand il marche dans la rue, il est constamment préoccupé et abstrait.
Jules Romains
Adam aurait été homo, la face du monde en eût été changée. Et Eve se serait foutue de sa pomme.
Michel Galabru
Les élèves soldats avaient toujours l'air pressé, on aurait dit que le temps leur mangeait le corps. Elle se dit qu'elle préférerait ne rien savoir de l'heure plutôt que se sentir dévorée par elle.
Pete Dexter
La fortune a pour main droite l'habileté et pour main gauche l'économie.
Proverbe Italien
Le monde se meurt de l'envie de naître. Notre société s'est épuisée à réaliser les rêves du passé.
Romain Gary
Il y a des montagnes qui accouchent d'une souris, et d'autres qui accouchent d'un volcan.
Talleyrand
La moitié des notions que nous nous formons sur les gens sont en sommes grotesques. Elles servent nos propres buts.
Virginia Woolf