Mes capacités ont été façonnées par mes échecs successifs ; ma présence, par mes conquêtes. Tout un art.
Vincent Cespedes
La femme est une créature humaine qui s'habille, qui babille et qui se déshabille.
Alphonse Karr
Quand les mots, selon leur juste valeur, seront rangés par séries comme les unités ou les nombres, il n'y aura plus d'obscurité dans nos idées.
André Grétry
Saisir l'universel dans le particulier nous aide à affronter l'existence en étant à la fois concerné et détaché, capable d'alterner la tristesse et le rire.
Claudio Magris
Les êtres sont inachevés l'un par rapport à l'autre, l'animal par rapport à l'homme, ce dernier par rapport à Dieu, qui n'est inachevé que pour être imaginaire.
Georges Bataille
Les hommes rendent la dette quelque chose de pire que le crime.
Honoré de Balzac
On affaiblit toujours ce qu'on exagère.
Jean-François de La Harpe
Une des écoles de Tlön en arrive à nier le temps ; elle raisonne ainsi : le présent est indéfini, le futur n'a de réalité qu'en tant qu'espoir présent, le passé n'a de réalité qu'en tant que souvenir du présent.
Jorge Luis Borges
Il claironne partout qu'il s'est fait tout seul... ça devait être aux toilettes...
Patrick Sébastien
C'est une constatation que sont obligés de faire quelquefois certains hommes : que de sots ont facilement ce qu'ils n'ont pas.
Paul Léautaud
Mieux vaut bon gardeur, Que bon amasseur.
Proverbe Français
A la fin de la nuit noire, c'est le jour blanc.
Proverbe Persan
Notre capacité de nous adapter et notre acceptation de tout ce que cette capacité entraîne est l'une des plus grandes menaces qui pèsent sur nous.
Stanislaw Lem
Quand une idée se saisit trop de moi au milieu de la rue, je tombe.
Stendhal
Dès mon enfance je l'ai évitée, la masse, j'ai détesté la foule, le rassemblement de gens, cette concentration de grossièreté et d'étourderie et de mensonge. Autant nous devrions aimer chacun en particulier, me dis-je, autant nous détestons la masse.
Thomas Bernhard
Il n'est pas bon d'être trop libres, et il n'est pas bon non plus d'avoir tout le nécessaire.
Umberto Eco