Nous travaillons, travaillons, travaillons et nous courons, courons, courons. Il nous arrive de nous dire, essouflés : Dieu que la vie passe vite. Mais ce n'est pas du tout ça : la vie est immobile, c'est nous qui sommes à la course.
Il n'est rien qui n'imprime si vivement quelque chose en notre souvenance que le désir de l'oublier.