Le deuil, dans une rupture, est plus difficile, pour moi, que le deuil dans un décès : le décédé est inaccessible à tous, c'est irrémédiable, c'est un absolu. Tandis que dans la rupture, la femme enfuie est accessible au monde entier, sauf à vous. C'est inhumain. Le martyre, alors, est à son comble. C'est en tout cas de cette façon que, régulièrement, je meurs, ou me fais mourir.