Le soleil est désormais mon compagnon sur la grande route de ma vie.
Yukio Mishima
On est tout à fait favorable à la religion jusqu'au jour où l'on visite un pays véritablement religieux. Ce jour-là, toute la sympathie va aux égouts, aux machines et au minimum de salaire. Voyager c'est découvrir que tout le monde a tort.
Aldous Huxley
Comment sont nées les barricades ? Pour lutter contre les cavaleries royales, le peuple n'ayant jamais de cavalerie.
André Malraux
Le temps, quelle merveilleuse gomme à effacer.
André Prévot
Il est facile de blâmer les autres. Mais ça ne corrige pas les fautes.
Fuyumi Ono
La cérémonie des César, ça m'a toujours fait chier
Gérard Depardieu
Le bonheur est un Dieu qui marche les mains vides Et regarde la vie avec les yeux baissés.
Henri de Régnier
Ce sont toujours les gens qui manquent de vocabulaire qui se mêlent de pratiquer le bavardage.
Henri Jeanson
Un cylindre contenant une sphere massive, avec une inscription de la proportion dont le contenant excede le contenu.
Jacques Amyot
Le feuilleton est aujourd'hui l'omnibus qui fait le service de Paris au temple de la gloire ; il part à toute heure et à tout prix. Mais... ici je fais comme lui : je m'arrête en route.
Jean Antoine Petit-Senn
Ecrire, c'est mourir un peu !
Marie-Claire Blais
L'absolu, tout ce qui est de l'absolu, doit obligatoirement être banni du monde et le quitter. C'est en ce monde, avec le monde qu'il faut vivre.
Novalis
Ainsi vont les choses aujourd'hui. La société du spectacle a envahi nos vies. Nous sommes écrasés par le rouleau compresseur des informations et des drames à la télévision. Pourtant nous en réclamons toujours plus, jusqu'à fournir nos propres images en pâture aux médias...
Patrick Bauwen
Si une chose ne plaît pas, l'aile d'une cigale est pesante ; si elle plaît, un poids de mille livres n'est pas un fardeau.
Proverbe Chinois
Vin : le fruit est dans le verre.
Sylvain Tesson
C'est alors que je vis le Pendule. La sphère, mobile à l'extrémité d'un long fil fixé à la voûte du choeur, décrivait ses amples oscillations avec une isochrone majesté.
Umberto Eco